REGARDS SUR L'ITALIE / LES AUTEURS (Archive 2018)
Stefano SAVONA, né à Palerme en 1969, commence par faire des études d’archéologie. Dès 1999, il réalise des films documentaires dont Carnets d’un combattant kurde en 2006, Tahrir, place de la révolution en 2011. Ses films remportent de nombreux prix et son dernier, Samouni road, obtient le prix de l’Œil d’Or du meilleur documentaire à Cannes en 2018.
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Loredana BIANCONI, née en Belgique en 1954, diplômée de l’Université et d’une école de théâtre à Bologne, se fait connaître dès 1989 par un film de fiction sur le sort des immigrés italiens en Belgique. Elle se tourne ensuite vers le documentaire, sensible aux thèmes de l’exil, de l’identité et de la transmission d’une mémoire individuelle.
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Enrico CERASUOLO, né à Venise en 1968, diplômé de Sciences Politiques et d’Histoire, préside depuis sa création en 1972, une société de production italienne indépendante. Il réalise plusieurs documentaires engagés dont La face cachée de la peur (2008) et Ultima Chiamata (2014) sur les conséquences dévastatrices de la croissance de la population sur les ressources de la planète.
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Pietro MARCELLO, né à Caserta en 1976, a étudié la peinture à l’Académie des Beaux-Arts. Il a travaillé pour la Radio puis réalisé ses premiers documentaires et courts- métrages en autodidacte. Il a réalisé Il passagio della linea (2007), La gueule du loup (2009) et Bella e Perduta (2016).
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Alessandra CELESIA, née en 1970 à Aoste. Après une maîtrise de langues étrangères à Milan, ob- tient un diplôme de l’école de théâtre Jacques Lecocq et devient actrice. Elle réalise des fictions et des documen- taires dont Mirage à l’italienne (2013) et Le Libraire de Belfast que Chroma a diffusé en 2013.
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Paolo et Vittorio TAVIANI se tournent vers le cinéma en découvrant Païsa de Ros- sellini, et travaillent ensemble depuis 1954. Ils réalisent une vingtaine de films, tantôt des fictions tantôt des documentaires, les plus connus étant Padre Padrone (Palme d’or au Festival de Cannes en 1977), La nuit de San Lorenzo (1981), Kaos (1984) et Une affaire personnelle (2017). Cinéastes exigeants et sans concession, ils abordent les problèmes sociaux et politiques de leur temps mais en les transposant sous forme allégorique et poétique, ou en les situant dans le passé. Hommes de culture, ils adaptent des œuvres litté- raires de Pirandello et Tolstoï. Vittorio meurt en avril 2018 à 88 ans.
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Vittorio DE SETA, né à Palerme en 1923, mort en 2011. Après avoir entrepris des études d’archi- tecture, il se consacre au cinéma. À partir de 1954, il dirige une série de documentaires sur l’extrême sud italien, tournés en 16 mm, rapportant des témoi- gnages à caractère ethnographique. Il alterne, dès 1960, fictions et documentaires, toujours très sen- sible au problème de l’exclusion.
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Vincent SORREL, réalisateur du film Le cinéaste est un athlète, Conversations avec Vittorio de Seta, a co-écrit avec Jean-Louis Comolli Cinéma, mode d’emploi. De l’Argentique au numérique.
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Barbara VEY, née en 1985, formation en Histoire de l’Art et de Cinéma. Une rencontre décisive avec Vittorio de Seta, l’oriente vers le métier de réalisa- teur. En 2010, elle coréalise deux films, l’un avec Vincent Sorrel Le cinéaste est un athlète, Conversations avec Vittorio de Seta et l’autre avec Mélanie Forret La danse des douk.
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