Vendredi 1er décembre à 21h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> EN CONSTRUCCION
Réalisation : José Luis GUERIN
2001, 125 min
Tourné sur 18 mois au cours de la construction d’un immeuble moderne, au coeur du Barrio Chino de Barcelone, En construcción raconte la mutation sociale et la disparition d’un quartier, d’une culture. Cette chronique tournée presque exclusivement en plans fixes d’une grande rigueur esthétique, met en scène les travailleurs du chantier et les derniers habitants du quartier.
Le regard posé sur les uns et les autres est toujours attentif, parfois amusé et porte une réflexion sur le temps qui passe, la nonpermanence des lieux et des êtres.
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Samedi 2 décembre à 14h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> A PRAGA-LA PLAIE
Réalisation : Hélène ROBERT, Jeremy PERRIN
2013, 74 min
Des goélands dans la ville de Porto. Des pêcheurs les nourrissent, des scientifiques les observent, les habitants... Des rumeurs s’installent, les récits se succèdent, enflent au point de ne plus distinguer le vrai du faux et se répondent avec poésie, dévoilant peurs et fantasmes au travers de légendes animales. Il est question ici d’une lutte acharnée pour le territoire.
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Samedi 2 décembre à 16h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> TOKYO BLUE
Réalisation : Sylvain GARASSUS
2014, 72 min
Depuis des années près de cinquante SDF vivent au bord de la rivière Arakawa au Nord de Tokyo, dans de petites maisons de toile bleue qu’ils se sont construites. Sylvain Garassus s’est installé au milieu d’eux et filme le quotidien de Takeda San et de ses compagnons menacés d’expulsion de Kasenjiki [L’endroit au bord de la rivière]. Une histoire de misère et de dignité dévoilant une réalité peu connue au Japon.
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Samedi 2 décembre à 18h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> OFF TIME AND THE CITY
Réalisation : Terence DAVIES
2008, 72 min
En partie en noir et blanc, ce film dessine l’histoire de trois décennies cruciales pour l’Angleterre.
S’appuyant sur un montage d’archives et de prises de vues actuelles, Terence Davies égrène les souvenirs du Liverpool des années 40-50 qui l’a vu grandir, rythmés par des chants et soutenus par des choix musicaux bouleversants. Pour qui se laisse emporter, Of Time and the City est une absolue merveille, à l’image de cette consolation de Liszt qui ferme le film et nous émeut aux larmes. Et il y a le texte magnifique de Davies, invitation faite aux profanes à se réapproprier le sacré, si longtemps confisqué par la seule religion. Un texte tour à tour acerbe, drôle, désenchanté, poignant, lyrique, iconoclaste, irrévérencieux.
Ce film-poème est l’une des oeuvres les plus étonnantes que le cinéma anglais nous ait offertes ces vingt dernières années.
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Samedi 2 décembre à 20h45
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> À PROPOS DE NICE
Réalisation : Jean VIGO, Boris KAUFMAN
1930, 28 min, film muet
Film muet sur le Nice d’entre les deux guerres : celui des classes populaires de la vieille ville et celui des nantis de la promenade des Anglais. Des images cocasses donnent à voir un monde dérisoire qui va sombrer. Un film politique et poétique, vibrant et audacieux où Vigo assume son « point de vue documenté ».
> SOUS UN CIEL LUMINEUX DE SON PAYS NATAL
Réalisation : Franssou PRENANT
2002, 48 min
Tourné en 1995, avant que le centre de Beyrouth ne soit rasé et reconstruit, ce film montre les trous, les béances flottantes, les décombres des splendeurs en lambeaux. Pourtant la vie continue, les enfants plongent, la mer rassure et nettoie. Trois voix de femmes se relaient pour parler de leur ville, du ciel lumineux de leurs souvenirs, de leurs rêves. Leurs paroles montent à l’assaut du temps et de l’histoire et disent leur attachement intemporel à leur pays natal.
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Dimanche 3 décembre à 10h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> SIMHA
Réalisation : Jérôme BLUMBERG
2015, 78 min
Simha raconte la vie de l’ethnomusicologue Simha Arom qui a fui l’Allemagne nazie et rejoint la Palestine où il apprend la musique. En 1963 il part en Centrafrique où il découvre la musique des Pygmées. Il passera le reste de sa vie à étudier et analyser la musique traditionnelle de plusieurs régions du monde, influençant également de grands compositeurs contemporains comme György Ligeti.
Jérôme Blumberg filme Simha dans son travail depuis 1990.
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Dimanche 3 décembre à 14h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> BASKA BIR DAG. Une autre montagne
Réalisation : Anouck MANGEAT, Noémi AUBRY
2017, 82 min
Sur les terres d’Anatolie, un dicton dit « Si l’un de tes yeux pleure, l’autre ne peut rire ». Si à l’est de la Turquie en guerre, les femmes kurdes combattantes grimpent dans les montagnes, à l’ouest, Burcu, Sinem et Ergül luttent avec d’autres armes. Kurdes, mères, féministes, elles se racontent d’Istanbul aux rives de la Mer noire, d’aujourd’hui aux années de dictature militaire des années 80 contre le nationalisme, la guerre, le patriarcat. C’est Une autre montagne qu’elles gravissent chaque jour.
> KOROPA
Réalisation : Laura HENNO
2016, 19 min
Dans la nuit noire, au large de l’ archipel des Comores, un enfant poursuit silencieusement l’apprentissage de son père « adoptif » pour devenir « com mandant ».
D’ici peu, il emmènera ses premiers « voyageurs ».
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Dimanche 3 décembre à 16h
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
> MIDNIGT RAMBLERS
Réalisation : Jullian BALLESTER
2017, 57 min
Nuit après nuit, Kye, Tobie, Paul et Tattoo errent dans le labyrinthe des avenues et des ruelles de Montréal. Ils se soutiennent les uns les autres et la drogue les accompagne tous. Kye, la plus jeune, rêve parfois d’un ailleurs...
> THE SEA IS HISTORY
Réalisation : Louis HENDERSON
2016, 27 min
Tourné en République dominicaine et en Haïti, The sea is history épouse le rythme du texte éponyme du poète caribéen Derek Walcott. Si tout commence à l’endroit où Christophe Colomb posa le pied en 1492, ce n’est pas pour célébrer la fameuse « découverte » de l’Amérique, mais pour errerdans les déserts de la modernité capitaliste et faire entendre le chant des morts de la traversée océanique.
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Dimanche 3 décembre à 18h30
Ciné-Poche, 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt)
MÉMOIRE D'UN CONDAMNÉ
Réalisation : Sylvestre MEINZER
2016, 85 min
Jules Durand, docker-charbonnier et syndicaliste, est condamné à mort en 1910 pour un crime qu’il n’a pas commis. « Le Dreyfus des ouvriers » sera innocenté en 1918 par la Cour de Cassation, mais il finira ses jours en asile psychiatrique.
De cette affaire, il n’est resté aucune trace. Dans le Havre d’aujourd’hui, S. Meinzer rencontre les hommes et les femmes qu’il aurait pu côtoyer : syndicalistes, dockers, juge, avocat, psychiatre, voisins, famille... Chacun se souvient de cette histoire et interroge sa propre mémoire, les luttes ouvrières et la justice de classe dont il est le symbole.
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REGARDS SUR LA VILLE 2017 / LES AUTEURS
Nathalie ROSSETTI a travaillé comme scénariste et assistante à la réalisation en Italie et Belgique. À partir de 2000, avec son mari Turi Finocchiaro, ils réalisent et produisent leurs propres documentaires de création.(…)
Elle s’intéresse surtout aux sujets liés à l’art, l’anthropologie et la justice.
Turi FINOCCHIARO régisseur, directeur de production à Rome pendant 20 ans. En 1998 il commence à produire ses premiers documentaires. En 2004 il retourne en Belgique et collabore avec Nathalie Rossetti. Choeurs en exil est leur sixième documentaire. En 2007 ils créent en Italie le Faito Doc Festival, un Festival International du documentaire.
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Walther RUTTMANN (1887-1941) réalise dans les années 20 quelques films abstraits mais c’est avec Berlin, symphonie d’une grande ville qu’il se fait une place dans l’histoire du cinéma allemand. Quelques années plus tard, il adhère à l’idéologie du IIIe Reich et devient l’auteur de films de propagande pour Goebbels.
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Maria TARANTINO née à Milan en 1972, s’oriente vers le cinéma en 2009. Son premier film Inside Out analyse les relations de pouvoir à l’intérieur d’une prison italienne, puis Kubita, la torture dans les prisons du Burundi. Elle monte
la maison de production Wildundomesticated et se consacre pendant cinq ans à la longue aventure de Our City.
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José Luis GUERIN né à Barcelone en 1960, réalisateur, scénariste et monteur. Après avoir réalisé En
construcción prix Goya du meilleur documentaire en 2001, il passe à la réalisation de longs-métrages de fiction.
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Hélène ROBERT diplômée des Beaux-arts de Caen et de Marseille, travaille comme photographe. Elle réalise un reportage sur le personnel pénitentiaire après une longue immersion dans la prison de Château-Thierry puis son premier court-métrage documentaire avec Elisabeth Pawlowski, Tout n’est pas le contraire de rien.
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Jeremy PERRIN : Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, Conservatoire de musique de Lyon. Il a produit une série de reportages radiophoniques pour le festival Jazz à Vienne. La rencontre avec Hélène Robert lors d’un atelier d’écriture au Portugal fait naître l’idée d’un documentaire autour des légendes animales et urbaines.
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Sylvain GARASSUS, chef opérateur et réalisateur a surtout travaillé dans le domaine du documentaire animalier. Vit entre la France et le Japon depuis 10 ans. Il a réalisé : Grandeurs Nature (2016), Un matin sur terre (2015) et Apron, l’incroyable aventure d’un poisson sentinelle (2014).
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Terence DAVIES né en 1945, il, a passé son enfance dans le milieu populaire de Liverpool. Il réalise entre
1976 et 1983 trois courts-métrages qui deviendront The Terence Davies Trilogy, suivis de Distant Voices, Still Lives et The Long Day Closes. Of time and the city en 2008, marque le grand retour du cinéaste à cette veine biographique.
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Jean VIGO avec 4 films seulement influencera nombre de cinéastes dont Renoir, Buñuel et Truffaut. Fils d’un anarchiste assassiné dans des conditions obscures, il sera un cinéaste maudit : Zéro de conduite (1933) censuré, L’Atalante (1934) mutilée. Il meurt très jeune et reste porteur d’un cinéma social subversif entre la poésie et la révolte. Boris KAUFMAN, directeur de la photographie (qui serait le frère cadet de Dziga Vertov) émigré en France en 1927, fait la connaissance de Vigo à Nice et collabore avec lui sur 3 de ses 4 films.
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Franssou PRENANT fait ses études de cinéma à l’IDHEC. Elle a travaillé comme scripte avec Robert Bresson, comme monteuse avec Romain Goupil et Raymond Depardon, comme actrice avec Marco Ferreri et avec Raymond Depardon dans Empty Quarter.
Elle tourne des documentaires depuis 1975.
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16ème édition Concours 1er Doc Palmarès 2017
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Discours de remise des prix du Jury professionnel :
Le documentaire est un film, cela semble une évidence, et pourtant se joue dans ce postulat un
enjeu très fort et complexe.
Le réel n’est pas une matière unique, entière, simple dont il suffirait pour le capter de poser une
caméra et de déclencher son mécanisme d’enregistrement.
Mais où faudrait-il la poser d’abord et d’ailleurs faut-il la poser ou bien suivre, caméra au poing le
fil tortueux de l’action, de la vie.
Ces questions que l’on se pose à fortiori pour un premier film mais que l’on se pose tout au long
de notre vie de cinéaste, deviennent de plus en plus difficiles au fur et à mesure qu’avance le
processus de réalisation.
Oui, il faut se le « coltiner » le réel, l’ingurgiter, le faire macérer lentement dans les méandres de la
pensée, dans le filtre de nos émotions et de nos pérégrinations intellectuelles, pour mieux s’en
libérer et en proposer une interprétation.
Parce qu’après tout, si l’on admet que notre regard est un filtre, on admet aussi que le film est le
fruit de cette interprétation.
Ici aussi, nous pourrions nous arrêter là et dire « voilà ce que je vois, voilà comment ça m’émeut,
voilà comment j’ai envie de le raconter », oui et c’est déjà le bon chemin, mais c’est oublier qu’il
faut du temps, le regard transforme l’objet filmé qui à son tour modifie le regard, s’impose alors,
subtilement, sans que ce soit perceptible, un travail « collaboratif », un travail avec le réel.
Et là revient la matière, une matière qui devient objet cinématographique.
Et oui, nous parlons de cinéma, nous parlons de salle obscure et d’écran qui s’allume sur une
proposition cinématographique.
Tous les coups sont permis, l’immersion, le suivi essoufflé dans la brousse, le face à face avec
des mots crus, l’émotion d’une larme effacée furtivement, la voix qui commente ou qui met à
distance, les longs plans fixes sur des paysages intemporels, peu importe. Ce qui importe en
revanche, c’est le point de vue, une intention si forte et si assumée que l’objet devient cinéma.
Les écrans du réel avec le concours premier doc, nous ont fait la proposition d’une
programmation ô combien hétéroclite, traduisant le chemin parcouru par chacun, qu’ils viennent
d’école de cinéma, qu’ils viennent du terrain, que les films aient démarré à partir d’une émotion
ou d’un constat, chacun a eu un désir de film, si fort qu’il a eu le courage de le réaliser. Pour cela,
nous vous en remercions toutes et tous.
A l’unanimité, pour une expérience cinématographique de l’ordre de la sensation, de la poésie,
pour un regard d’une grande humanité, pour un travail du son et de l’image au service de la
rencontre avec l’autre, nous avons choisi de décerner le prix du jury au film BOLI BANA de Simon
Coulibaly Gillard.
Le jury professionnel :
Présidente Catherine CATELLA , réalisatrice
Assistée de Élisabeth LEUVREY, réalisatrice
Émile TRIMOREAU, producteur, pour l'OPCAL (Organisation de professionnels du cinéma et de l'audiovisuel ligériens)
Amélie BOISGARD, programmatrice cinéma Le Dietrich à Poitiers, pour l'ACOR (Association des Cinémas de l'Ouest pour la Recherche)
Aurélien LEGENDRE pour LMtv Le Mans Télévision
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Discours de remise des prix du Jury lycéen :
On a beaucoup hésité pour savoir quel documentaire on allait choisir, et finalement nous avons décidé de remettre le prix du jury lycéen au film Boli Bana de Simon COULIBALY GILLARD, pour son travail sur l'esthétique visuelle et sonore particulièrement abouti, pour sa façon de présenter de manière pudique des images pouvant paraître violentes, mais également pour son originalité, particulièrement sur la forme de documentaire.
Le jury lycéen :
Yvan BUTTAUD-GALLOT-LAVALLÉE
Bérangère DUBOIS
Emma FATOUT
Nassria MOHAMED
Prescillia MOISY
Atika OUKACHE
Léa SÉVÈRE
élèves de première et terminale des lycées Bellevue, Montesquieu, Touchard-Washington et Yourcenar du Mans.
REGARDS SUR L'AMÉRIQUE LATINE
Nous avons choisi de prolonger l’expérience de l’an passé sur l’Amérique latine, vu la richesse de la production cinématographique. Cette année encore, les films proposés ont été sélectionnés en tenant compte de la qualité du regard porté par les réalisateurs, de la diversité des pays (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Équateur, Mexique), et des sujets abordés :
- la démocratie écrasée par les dictatures : La mort de Jaime Roldós, L’étreinte du fleuve,
- les luttes populaires : Le vent de la révolte, Quelle heure est-il à Buenos-Aires ?
- la force spirituelle des peuples : Romances de terre et d’eau, L’étreinte du fleuve,
- leur créativité : Ça tourne à Villapaz, Havanna Hip Hop Underground.
Vous retrouverez certains cinéastes que vous avez pu apprécier l’an dernier comme Patricio Guzman avec son dernier film Le bouton de nacre qui fera l’ouverture du Festival et Jean-Pierre Duret présentant un autre film sur le Brésil. Vous découvrirez aussi d’autres réalisateurs plus jeunes et moins connus. La plupart d’entre eux sont latinoaméricains, qu’ils vivent ou non dans leur pays d’origine ; quelques autres sont français mais toutes et tous témoignent de leur attachement profond à ce continent.
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Séance d’ouverture jeudi 26 novembre 2015 à 20h
Les Cinéastes, 42 place des Comtes du Maine, Le Mans
LE BOUTON DE NACRE
2015, 82 min
Réalisation : Patricio GUZMAN
À partir d’un objet, en apparence insignifiant, un « bouton de nacre », Patricio Guzman dans un documentaire poétique et politique tisse des parcours à travers l’espace (l’eau, la mer, le cosmos) et le temps (les indigènes de Patagonie, la colonisation anglaise et les survivants des victimes du coup d’Etat de Pinochet). Dans la lignée de la Nostalgie de la lumière, présentée au Festival 2014, il offre des images saisissantes et des témoignages poignants.
Concours Premier Doc 2015
14e édition du Concours Européen du 1er film documentaire
Les projections de Premier Doc se déroulent au cinéma LE ROYAL 409 avenue Félix Geneslay, Le Mans.
Séances :
Vendredi 27 novembre : 20h45
Samedi 28 novembre : 14h, 17h et 20h45
Dimanche 29 novembre : 14h
Palmarès 16h45
Récompenses :
Prix du Jury 2500 euros
Prix du public 500 euros
Les réalisatrices et réalisateurs des films sélectionnés sont invités par l’association ChrOma pendant toute la durée du concours.
Nouveauté :
ChrOma organise une table ronde permettant un échange entre réalisateurs invités et producteurs en vue d’une aide à la production d’un second film.
Jury 2015 :
Président :
Charlie ROJO, réalisateur
assisté de :
Frédéric GOLDBRONN, réalisateur
Eve-Anne LESAGE, pour LMTV Le Mans
Télévision
Clara VUILLERMOZ, productrice Les Films du
Balibari pour l’APAPL (Association des Producteurs
Audiovisuels des Pays de la Loire)
Pierre-Alexandre MOREAU, Président des
Studios de Tours pour l’ACOR (Association des
Cinémas de l’Ouest pour la Recherche).
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REGARDS SUR L'AMÉRIQUE LATINE
Nous avons choisi de prolonger l’expérience de l’an passé sur l’Amérique latine, vu la richesse de la production cinématographique. Cette année encore, les films proposés ont été sélectionnés en tenant compte de la qualité du regard porté par les réalisateurs, de la diversité des pays (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Équateur, Mexique), et des sujets abordés :
- la démocratie écrasée par les dictatures : La mort de Jaime Roldós, L’étreinte du fleuve,
- les luttes populaires : Le vent de la révolte, Quelle heure est-il à Buenos-Aires ?
- la force spirituelle des peuples : Romances de terre et d’eau, L’étreinte du fleuve,
- leur créativité : Ça tourne à Villapaz, Havanna Hip Hop Underground.
Vous retrouverez certains cinéastes que vous avez pu apprécier l’an dernier comme Patricio Guzman avec son dernier film Le bouton de nacre qui fera l’ouverture du Festival et Jean-Pierre Duret présentant un autre film sur le Brésil. Vous découvrirez aussi d’autres réalisateurs plus jeunes et moins connus. La plupart d’entre eux sont latinoaméricains, qu’ils vivent ou non dans leur pays d’origine ; quelques autres sont français mais toutes et tous témoignent de leur attachement profond à ce continent.
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Dimanche 6 décembre à 11h
Ciné-Poche 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt) Le Mans
RIMBAUD, LE ROMAN DE HARAR
Réalisation : Jean-Michel DJIAN
52 min
Il est le seul dont le fantôme est plus prégnant encore que le mythe : l’unique poète à avoir fait de son œuvre/vie de 37 petites années une énigme. Avec sa bouille d’ange et un corps dessiné comme on croque à grands traits une figure illuminée, il ne cesse de nous poursuivre de sa vindicte poétique. Surtout depuis 1880, l’année où il décide de se murer dans le silence abyssinien de cette Corne de l’Afrique jusqu’alors méconnue. Rimbaud c’est nous. C’est lui, c’est l’autre. Un grand adolescent des Ardennes qui réussit si bien à célébrer notre folie, notre mal de vivre comme notre génie qu’on peut se demander si l’auteur de la Saison en enfer n’était pas seulement venu sur terre pour nous provoquer.
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Vendredi 27 novembre à 20 h45
Cinéma Le Royal
LA COLLECTION QUI N'EXISTAIT PAS
93 min - Réalisation : Joachim OLENDER
Herman Daled est un collectionneur à part. Sa collection acquise en 2011 par le MoMA de New York comprend des pièces maîtresses du mouvement conceptuel qui émerge dans les années 60. On y trouve la plus importante collection d’oeuvres de Marcel Broodthaers ainsi que des oeuvres historiques de Daniel Buren, Niele Toroni, On Kawara, Dan Graham, Sol LeWitt et d’autres. Dans un voyage de Bruxelles à New York, le collectionneur belge se retourne sur son passé et celui d’un courant esthétique qui a marqué la deuxième moitié du XXe siècle. Joachim Olender dans ce film, choisit de tendre un miroir entre un homme, un courant et une philosophie.
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jeudi 3 décembre à 20h45
Ciné-Poche 97 Grande-Rue (Cité Plantagenêt) Le Mans
LA MUERTE DE JAIME ROLDOS
2013, 125 min
Réalisation : Lisandra RIVERA, Manolo SARMIENTO
Fruit de sept ans de recherches, ce film retrace la brève et dense présidence (1979-1981) de Jaime Roldós (Président équatorien démocratiquement élu), brutalement interrompue par sa mort violente dans un crash aérien en 1981. La documentation, qui replace subtilement les faits dans leur contexte politique continental et mondial, est remarquablement éclairante et permet de poser la question de la transition démocratique. La dimension humaine (réactions différentes des trois enfants de Roldós) est également abordée, toute en délicatesse. Ce beau film projeté en 2013 lors d’un festival en Équateur a sans doute contribué à la réouverture de l’enquête sur l’énigme de la mort de Roldós.
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Le Royal samedi 28 novembre 14 h
10949 FEMMES
76 min - Réalisation : Nassima GUESSOUM
« À Alger, Nassima Hablal, héroïne oubliée de la révolution algérienne, me raconte son histoire de femme dans la guerre, sa lutte pour une Algérie indépendante. Charmante, ironique et enjouée, elle me fait connaître d’autres combattantes, Baya et Nelly. À travers ses récits, je reconstitue un héritage incomplet. En interrogeant l’Algérie du passé, je comprends l’Algérie du présent, restaurant une partie de mon identité. Ainsi, l’Histoire se reconstitue à la manière d’une grand-mère qui parlerait à sa petite-fille. Ce film donne à voir cette transmission de la première à la troisième génération, mais il va au-delà. «10949 Femmes» est un film à propos de femmes et entre femmes mais c’est un récit universel qui met à l’épreuve la question de la liberté : qu’est ce que la liberté ? Quel est son prix ? ».
Nassima GUESSOUM
© Nassima GUESSOUM
HORS D'ÊTRE
52 min - Réalisation : Pascale FOURNIER
Alors qu’ils s’étaient beaucoup investis dans leur vie professionnelle et qu’ils approchaient l’âge «canonique» de 50 ans, Françoise, Corinne, Mickaël et Patrick se trouvent évincés de la société des actifs. Ils entament alors une lutte éprouvante pour sortir de la spirale de l’exclusion, éviter une mort sociale humiliante, silencieuse, et retrouver une place dans le monde des vivants.
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Vendredi 4 décembre à 18h
Ciné-Poche
QUELLE HEURE EST-IL À BUENOS-AIRES ?
2006, 59 min
Réalisation : Claire DUGUET, Gilles BINDI
Venu à Buenos-Aires écrire un article sur le tourisme, Antoine, un journaliste français, se trouve malgré lui confronté à la réalité de la ville trente ans après le début de la dictature et cinq ans après la crise économique.
À travers son regard et son parcours, le film témoigne de l’effervescence citoyenne qui se manifeste pour plus de travail, de dignité et de justice (Pablo, gamin des rues, Patricia serveuse, « folles » de la place de Mai, mères qui pleurent leurs enfants victimes du terrible incendie d’une boîte de nuit). L’heure du changement est proche.
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Dimanche 6 décembre à 14h
Ciné-Poche
ON NATION (AND OTHER DOGMAS)
Réalisation : Zavan Films
22 min
À partir de la réappropriation d’images d’archives de contenus divers, la production Zavan Films élabore un travail complexe et kaléidoscopique sur les identités (nationales, religieuses,
commerciales...).
EN FRICHE
Réalisation : Françoise POULIN-JACOB
52 min
Au début du XXe siècle, le bois de Vincennes accueille les vitrines de la grandeur coloniale française. Le Jardin Tropical de Nogent-sur- Marne a accueilli l’exposition coloniale de 1907 et la première mosquée érigée sur le sol français. Aujourd’hui laissé à l’abandon, avec ses ruines et ses stèles commémoratives, il est malgré tout ouvert au public. Pourquoi cet abandon ? L’histoire qu’il révèle est-elle trop récente, trop honteuse ? À partir du décryptage de cartes postales de l’époque, En friche tente de mettre à jour et de mieux comprendre les mécanismes, la rhétorique et les mises en scène de la parade coloniale, tout en défrichant les traces de l’esprit colonial qui subsistent encore aujourd’hui.
Le Royal samedi 28 novembre à 17h
S'ENFUIR
75 min - Réalisation : Joachim THOME
Albert Huybrechts est une énigme. Prisonnier de ses origines prolétaires et d’une famille aliénante, la musique fut son salut, sa
fuite. Sa mort en 1938 ne lui laissa que peu de temps pour faire entendre ses compositions, pourtant magistrales. Aujourd’hui, on redécouvre son oeuvre et sa vie singulière, comme une lettre qui aurait glissé sous un meuble. À partir d’un manuscrit écrit par le frère de l’artiste, le film développe une forme libre, mélange de voix, de musique, d’inventions et de réel. S’ensuit une plongée troublante et émouvante dans l’intimité d’un des plus grands compositeurs belges du XXe siècle.
BAINS-DOUCHE
33 min - Réalisation : Thomas DUMONT et Alice LEMOINE
Bains-douches de Lille-Fives.
Le bâtiment chaud et moite des années 60 offre le temps d’une douche la protection, le réconfort et le soin de soi…
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Vendredi 4 décembre à 20h45
Ciné-Poche
L' ÉTREINTE DU FLEUVE (Los abrazos del rio)
2011, 72 min
Réalisation : Nicolas RINCON GILLE
Sur les bords du fleuve Magdalena, en Colombie, le Mohan, divinité des eaux, hante encore les lieux. Les paramilitaires ont remplacé le Diable, les fosses communes, les cavernes des esprits. Sans rien montrer des exactions et des corps mutilés qui descendent le cours du fleuve, Los abrazos del rio reprend à son compte la puissance d’évocation de la tradition orale pour honorer la mémoire des morts et respecter la douleur des vivants.
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Dimanche 6 décembre à 17h
Ciné-Poche
TAKSIM, CHRONIQUE DE LA RÉVOLUTION DES ARBRES
Réalisation : Jo BÉRANGER et Christian PFOHL
52 min
« Nous sommes là ! Pour notre place, pour notre parc, pour nos rivages, pour nos forêts. Nous avons appris les uns des autres qu’un arbre est un espoir. Dans le parc Gezi, nous n’avons pas seulement planté des arbres, mais aussi la démocratie et l’espoir. » (Sebnem Sönmez)
Dans le Parc GEZI au cœur d’Istanbul, sur la place TAKSIM, quelques dizaines de défenseurs des arbres lancent en Mai 2013 un mouvement de protestation qui va gagner toute la Turquie et s’opposer au pouvoir autoritaire. Face à cette éruption de liberté, le premier ministre Erdogan organise une répression féroce, envoyant des cohortes policières et des "tonnes" de gaz faisant des morts et des milliers de blessés, tout en mentant de toutes les manières possibles pour salir cette protestation et en finir avec le mouvement : 7800 blessés et 6 morts au 20 Juillet.
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Le Royal samedi 28 novembre à 20h45
À L'ÉCART
49 min - Réalisation : Victoria DARVES-BORNOZ
«Quand je lui ai demandé ce qu’était une ermite, elle m’a dit «une
ermite, c’est rien». Françoise vit seule depuis plus de quarante ans dans une forêt du Sud de la France. Elle a accepté que je vienne la voir régulièrement pendant un an et demi avec ma caméra.»
Victoria DARVES-BORNOZ
L'HÉRITAGE DU SILENCE
67 min - Réalisation : Anna BENJAMIN et Guillaume CLERE
Armen, Dogukan, Yasar et Nazli sont turcs mais une découverte tardive a bouleversé leur existence : ils sont aussi arméniens. En 1915, leurs parents ou grands-parents ont échappé au génocide en dissimulant leur véritable identité. Certains ont été sauvés par des familles turques et kurdes, d’autres ont été enlevés. Tous ont été assimilés, convertis à l’islam et...oubliés. Après un siècle de peur et de silence, cette histoire ressurgit. Depuis 10 ans, les Turcs sont de plus en plus nombreux à découvrir ce secret et réclamer haut et fort l’héritage arménien de leurs ancêtres. « L’Héritage du Silence » donne un visage à ces descendants d’Arméniens islamisés qui seraient plus d’un million en Turquie.
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Samedi 5 décembre à 14h
Ciné-Poche
HAVANNA HIP HOP UNDERGROUND
2005, 70 min
Réalisation : Yves BILLON
De jeunes Cubains ont trouvé dans le rap une manière de s’exprimer librement par la musique. En moins de cinq ans, plus de 600 groupes ont vu le jour tant à La Havane que dans d’autres coins de l’île. Ils encensent, sur des rythmes venus de l’autre rive du golfe du Mexique, les héros de la révolution tout en professant des critiques contre le régime castriste. Une plongée dans la réalité cubaine d’aujourd’hui, à travers une expression artistique de sa jeunesse, qui y a trouvé sa source de contestation et de rébellion.
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Dimanche 6 décembre à 19h
Ciné-Poche
ERWAN BALANÇA, LA NATURE DU PHOTOGRAPHE
Réalisation : Mathieu PHENG
52 min
Erwan Balança est photographe naturaliste. Une passion qui lui permet de vivre quotidiennement depuis une vingtaine d’années en contact direct avec le monde sauvage. Toujours à la recherche de l’image rêvée, il explore sans relâche sa Bretagne natale. Son envie est d’amener le grand public à redécouvrir la nature proche, à voir les richesses qui nous entourent à notre porte, celles que nous avons tendance à oublier au profit d’espèces et de paysages plus exotiques. Pour lui, l’émotion est la même face à un renard polaire en Islande que face à un lapin au petit matin à deux pas de chez lui.
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Le Royal dimanche 29 novembre à 14 h
LES VEILEUSES DE CHAGRIN
43 min - Réalisation : Frédérique ODYE
Sur les côtes bretonnes, les femmes attendent que leurs hommes rentrent au port. Ces maris absents, parfois disparus à jamais, sont au coeur de toutes les pensées. Cinq femmes de marins témoignent. L’attente, la solitude, la crainte de l’accident et puis la joie des retrouvailles.
UN ENDROIT POUR TOUT LE MONDE
60 min - Réalisation : Angelos RALLIS et Hans Ulrich GÖSSL
Environ un million de Rwandais furent tués durant le génocide contre les Tutsis en 1994. Depuis deux décennies, les survivants vivent à nouveau ensemble. «Un endroit pour tout le monde» pose un regard sur la manière dont la jeune génération vit le fragile processus de réconciliation d’une société traumatisée.
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Samedi 5 décembre à 16h
Ciné-Poche
ROMANCES DE TERRE ET D'EAU
2002, 78 min
Réalisation : Jean–Pierre DURET, Andréa SANTANA
Ce documentaire sur des journaliers de la terre du Nordeste du Brésil (Etat du Ceara) présente des femmes et des hommes qui se battent avec lucidité et humour pour résister aux conditions terribles de cette région où les troupeaux des grands propriétaires occupent l’espace, neuf mois sur douze, ne laissant que trois mois pour travailler la terre. Sur cette terre aride qui ne leur appartient pas mais où sont nés leurs mythes, où s’est forgée leur culture, ils s’efforcent de survivre et de transmettre avec dignité ce « métier de vivre » à leurs enfants.
Jean-Pierre Duret et Andréa Santana filment cette terre, le quotidien, les fêtes et témoignent d’une formidable empathie pour ces hommes et femmes qu’ils savent rendre proches.
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Samedi 5 décembre à 18h15
Ciné-Poche
ÇA TOURNE À VILLAPAZ
Réalisation : Maria Isabel OSPINA
2014, 57 min
À Villapaz, petit village perdu de la Vallée du Cauca en Colombie, un jeune maçon se passionne pour le cinéma. Avec les moyens du bord et beaucoup d’inventivité, il tourne des mélodrames, des films d’horreur et des documentaires qui rendent compte de la vie de la communauté. Il transforme ainsi le village en un immense décor de cinéma et ses habitants deviennent les acteurs de ses incroyables histoires.
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Samedi 5 décembre à 21h
Ciné-Poche
LE VENT DE LA RÉCOLTE
2014, 115 min
Réalisation : Alèssi DELL’UMBRIA
Des communautés indigènes de l’isthme de Tehuantepec au Mexique luttent contre les mégaprojets de multinationales qui veulent transformer la région entière en parc éolien. Ce film, chronique d’une résistance contre la logique capitaliste, donne la parole aux populations qui se mobilisent pour la défense de leur territoire et la préservation de leurs modes de vie. Au travers de la rencontre de personnages impliqués dans le conflit, pêcheurs et paysans, ce documentaire trace le croquis d’une situation qui pointe les dérives des accords de Kyoto.
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REGARDS SUR L'AMÉRIQUE LATINE / LES AUTEURS
Patricio GUZMÁN est né en 1941 à Santiago du Chili. De 1966 à 1969, il étudie à l’École Officielle de l’Art Cinématographique à Madrid. Il est l’un des principaux chroniqueurs cinématographiques de l’histoire contemporaine chilienne. Emprisonné par le régime de Pinochet, il est finalement relâché et s’exile à Paris. Il ne cesse de revenir à son pays par la voie du documentaire politique, depuis La bataille du Chili en 1979 jusqu’à Salvador Allende en 2004.
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Lisandra RIVERA est née en 1966 à Puerto Rico. Elle est cinéaste et productrice.
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Manolo SARMIENTO est né en 1967 à Porto Viejo.
La mort de Jaime Roldós est le deuxième film qu’ils ont coréalisé et coproduit. Il a connu un vif succès lors de sa sortie en Équateur en 2014.
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Claire DUGUET, diplômée de l’Ecole Louis Lumière, a débuté comme assistante d’Agnès Varda et a parcouru le monde avec Titouan Lamazou pour filmer des portraits de femmes. Elle a réalisé plusieurs documentaires pour la télévision (C. Bartoli, Titouan, Africaines des Grands Lacs ...) et travaillé à l’écriture de longs métrages de fiction dans un atelier de la FEMIS. Gilles BINDI, d’abord chef-opérateur, passe à la réalisation dès 2004 et poursuit actuellement les deux métiers notamment pour la télévision.
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Nicolas RINCON GILLE, né à Bogota en 1973, enfant il a accompagné, son père professeur qui rendait visite aux paysans de la campagne colombienne avec ses étudiants d’anthropologie. Après ses études de cinéma en Belgique, il réalise trois films sur ce sujet qui le poursuivait depuis qu’il était enfant : la richesse de la tradition orale colombienne et sa confrontation à la violence : En lo escondido ( 2007), Los abrazos del rio ( 2011) et La noche herida. (2015).
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Yves BILLON né 1946, est un photographe, réalisateur et producteur de documentaires. En 1985, il fonde avec, en autres Didier Mauro, Jean-Michel Carré, Yves Jeanneau et Jean Rouch, l’association de documentaristes La Bande à Lumière, présidée par Joris Ivens. Il est également fondateur des sociétés de production Les Films du Village et Zaradoc. Diplômé de l’École Nationale du Cinéma Vaugirard (ENPC), il a écrit son premier film en 1974, La Guerre de pacification en Amazonie. Il a réalisé et coréalisé plus d’une centaine de documentaires dont plusieurs sur l’Amérique Latine.
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Jean-Pierre DURET est né en Savoie en 1953, il travaille jusqu’à 20 ans dans le monde paysan avant de se tourner vers le théâtre et le cinéma après une rencontre avec Armand Gatti. Devenu ingénieur du son, il collabore aux films de nombreux réalisateurs (Pialat, Resnais, les frères Dardenne , Doillon...). A partir de 1986, il tourne de nombreux films. Andrea
SANTANA est née en 1964 au Brésil. Architecte et urbaniste de formation, elle se tourne vers le cinéma à partir de sa rencontre avec Jean-Pierre Duret en 2000. Ensemble, ils réalisent une série de trois films sur le Brésil.
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María Isabel OSPINA 37 ans, élève formée à la FEMIS et à l’Ecole de Communication Sociale et de Journalisme de l’Université del Valle (Cali, Colombie). Hecho en Villapaz est son troisième documentaire. Elle vit en France depuis l’année 2000, anime des ateliers cinéma et participe depuis treize ans à l’organisation de Cinélatino à Toulouse.
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Alèssi DELL’UMBRIA grandit à Marseille où il vit encore actuellement. Au début des années 1980, il participe à la première vague de révoltes des banlieues françaises, publie en 2006, une volumineuse Histoire universelle de Marseille : de l’an mil à l’an deux mille dans laquelle il dresse un constat pessimiste sur l’évolution de la ville, notamment en matière d’urbanisme. En 2010 il publie La Rage et la révolte et s’intéresse à la révolte de Oxaca au Mexique d’où il revient avec un film et un livre Échos du Mexique indien et rebelle. Enfin en 2011 il revient sur le destin et la postérité de Jacques Mesrine.
centaine de documentaires dont plusieurs sur l’Amérique Latine.
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AUX ÉCRANS DU RÉEL
Festival de films documentaires
16 ème édition
Palmarès de la 14ème édition Concours 1er Doc :
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"Le jury tient à saluer la diversité et la qualité de la programmation. Nous avons pris beaucoup de plaisir pendant ces deux jours à regarder tous ces films. Nous tenons également à remercier l'association Chroma et tous les organisateurs, parce que c'est grâce à des festivals comme "Aux écrans du réel" que continue à vivre le cinéma documentaire de création.
Le prix du jury, c'est un film "coup de coeur". Le jury tient ici à féliciter la réalisatrice pour la justesse de son regard. Il tient aussi à récompenser l'humanité et la vie qui se dégage du film, ainsi que la force du récit et du personnage. Le prix du jury, à l'unanimité, est décerné au film "10949 femmes" de Nassima Guessoum.
Le jury a également tenu à récompenser deux propositions et gestes cinématographiques forts, et a décerné des mentions à deux films.
La première mention va au film "S'enfuir" de Joachim Thome, pour la qualité du récit et la poésie formelle de son documentaire.
La deuxième mention est attribuée au film "A l'écart" de Victoria Darves-Bornoz, et salue l'exploration cinématographique d'un territoire, géographique et mental à la fois."
Jury : président Charlie ROJO réalisateur
assisté de : Frédéric GOLDBRONN réalisateur
Eve-Anne LESAGE pour LMTV Le Mans Télévision
Clara VUILLERMOZ productrice Les Films du Balibari pour l'APAPL (Association des Producteurs Audiovisuels des Pays de la Loire)
Pierre-Alexandre MOREAU président des Studio de Tours pour l'ACOR (Association des Cinémas de l'Ouest pour la Recherche)
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Le Royal.
Vendredi 2 décembreà 20h45
MATONGÉ
13 min - Réalisation : Collectif jeunes européens
Matongé est "LE " quartier africain de Bruxelles. Dans une galerie marchande, travaille madame Chapeau, la dernière commerçante « belgo- blanche ». Sans que cela ne lui pose de problème.
VUKOVAR
52 min - Réalisation : Timothée Demeillers
En 1991, les guerres de l’ex-Yougoslavie éclatent. La ville frontalière de Vukovar est ravagée par des combats meurtriers. Plus de vingt-cinq ans après, Vukovar reste marquée physiquement par cette épreuve. Mais plus encore que sur les bâtiments, c’est dans les esprits que la guerre a laissé des traces. Portrait d’une jeunesse encore déchirée par ces divisions.
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Le Royal samedi 3 décembre à 14h30
ILOTS DE RÉSISTANCE
54 min - Réalisation : Félix Blaquière, Elvire Marclant
Ce documentaire nous plonge au cœur du mouvement de réappropriation des terres en Ecosse. Depuis une vingtaine d’années, les communautés des Highlands et des îles sont engagées dans une lutte acharnée contre une poignée de richissimes propriétaires fonciers qui règnent en rois et maîtres sur plus de 50% du territoire de l’Ecosse. Au sortir du référendum sur l’indépendance, nous revivons la lutte épique des résidents de l’île d’Eigg pour racheter leur île et nous participons à celle des gens de l’île de Great-Bernera, en voie de réussir l’exploit.
ALPHONSINE
12 min - Réalisation : Matthieu Raulic
Portrait d’Alphonsine, vieille femme pauvre à la fois touchante et horripilante et de son chien Poussin. Une intimité faite de "petits riens".
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Le Royal
Samedi 3 décembre à 16h30
UN NOUVEAU DREYFUS
72 min - Réalisation : Cyrille Martin
En ces temps de recrudescence d’attentats islamistes et alors que monte une forme d’islamophobie, le film propose de prendre un peu de recul en revenant sur l’attentat de Madrid en 2004. Passés complètement inaperçus hors d’Espagne, les enregistrements vidéo montrent que le principal accusé, le Marocain Jamal Zougam, n’est qu’un bouc émissaire.
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Le Royal
Samedi 3 décembre à 20h45
CES LIENS INVISIBLES
48 min - Réalisation : Marine Billet
Afin de ne pas subir leurs vies, trois personnes partent à la recherche des secrets de leurs familles. Ce film montre qu’il est essentiel de s’approprier sa juste place dans une famille, pour trouver sa place dans la société et qu’il est possible avec les bonnes clés de reprendre son destin en mains.
LA FORÊT SACRÉE
52 min - Réalisation : Camille Sarret
Martha Diomandé a été excisée à l’âge de 8 ans dans la "forêt sacrée". Née en Côte d’Ivoire, fille et petite-fille d’exciseuse, elle ne pouvait y échapper. Danseuse et chorégraphe, elle vit aujourd’hui en France et a décidé de prendre le contrepied de cet héritage en essayant de convaincre les femmes de son village natal d’abandonner l’excision. Un combat social et politique mais aussi intime et familial.
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Le Royal
Dimanche 4 décembreà 14h30
L'ARBRE SANS FRUITS
52 min - Réalisation : Aicha Macky
Mariée et sans enfant, Aicha se retrouve dans une situation « hors norme » dans son pays. Mais au Niger comme partout dans le monde, il y a des problèmes d’infertilité. À partir de son histoire personnelle, adressant ses questionnements à sa maman disparue en couche, la réalisatrice explore avec délicatesse les souffrances cachées des femmes et brise les tabous. Le spectateur chemine ainsi aux côtés d’Aicha au Niger, une femme parmi les mères.
FATIMA
18 min - Réalisation : Nina Khada
Ce film est un recueil de voix et d’icônes. La réalisatrice raconte l’exil de sa grand-mère d’Algérie jusqu’en France. La pellicule défile en noir et blanc, elle raconte son combat pour son pays et pour ses enfants.
Retour au présent : quel est l’héritage de sa grand-mère ?
ENCORE UN GROS LAPIN ?
6 min - Réalisation : Émilie Pigeard. HORS CONCOURS
Film d’animation. Autobiographie "L’été dernier, je suis retournée voir ma famille, à l’occasion d’un déjeuner dominical. Cela m’a permis de retrouver mon grand-père et le chien que j’ai eu lorsque j’étais petite fille. Or quelque chose avait changé..."
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Séance d’ouverture jeudi 24 novembre 2016 à 20h
Les Cinéastes, 42 place des Comtes du Maine, Le Mans
LA MONTAGNE MAGIQUE
2015, 89 min
Réalisation : Anca DAMIAN
"Peintures, dessins, collages de photos, de papiers découpés... Ce documentaire d’animation pour adultes est la rencontre réussie entre art, poésie et réalité. On y suit le parcours héroïque et singulier d’Adam Jacek Winkler : un Polonais immigré en France, passionné de montagne et combattant volontaire contre l’occupant soviétique dans l’Afghanistan des années 1980, aux côtés du commandant Massoud. Étrange, insolite et ambitieux film d’aventures..."
Cécile Mury
REGARDS SUR DES FILMS INVISIBLES
Beaucoup de films documentaires disparaissent très vite de la circulation et le public n’a presque aucune chance de les voir. Leur seule vie en festival ou dans une programmation tardive à la télévision, ne suffisent pas à les faire connaître. C’est le cas par exemple d’Insomnies, d’Iran, une révolution cinématographique ou d’Une jeunesse amoureuse.
D’autres films sont confrontés à une autre forme d’invisibilité. Certains, malgré leur qualité et leur créativité, ne bénéficient pas de distributeur comme le film Cargo de Laura Waddington, ou ne trouvent pas de place sur les écrans commerciaux, c’est le cas de Souvenirs d’un futur radieux de José Vieira. D’autres, bien que distribués, ne sont que très rarement programmés en province. Ainsi en est-il du film hongrois Fils de Caïn de Marcell Gerö.
D’autres enfin questionnent les frontières entre fiction, animation et documentaire et sont marginalisés comme La Montagne magique d’Anca Damian.
Nous avons donc choisi cette année de rendre hommage à ces créateurs et de mettre en lumière ces films de l’ombre.
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Ciné-Poche. vendredi 25 novembre à 18 h
CARGO
2011, 29 min - Réalisation : Laura WADDINGTON
Munie d’une "commande pour une vidéo sur un port", Laura Waddington réussira à se faire embarquer plusieurs semaines sur un cargo (entre Venise et Moyen-Orient).
Un commentaire intime et pénétrant, des images mi-réelles, mi-rêvées nous font partager ce voyage hors du temps, ces "limbes" où vivent des marins clandestins, parias qui jamais ne quittent le bord, mais à qui la réalisatrice rend dignité et humanité (fidèle en cela à son témoignage sur Sangatte).
INSOMNIES
2001, 25 min - Réalisation : Christine SEGHEZZI
Une femme n’arrive pas à dormir. Elle se lève et erre dans les rues de Paris à une heure où les noctambules sont déjà rentrés et ceux qui se lèvent tôt dorment encore... Un projet de moyen métrage.
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Vendredi 25 novembre à 20h30
Ciné-Poche
IRAN, UNE RÉVOLUTION CINÉMATOGRAPHIQUE
Réalisation : Nader Takmil HOMAYOUN
2006, 97 min
Grande fresque retraçant l’histoire et l’évolu- tion du cinéma iranien au travers des boulever- sements historiques, politiques et sociaux de l’Iran depuis la fin de la Première guerre mon- diale jusqu’à nos jours. Composé d’extraits de films, d’interviews de professionnels du cinéma, d’images d’archives, ce film montre comment les cinéastes se sont frayés un chemin artistique, politique et social, en prenant des risques pour décrire la réalité iranienne et contourner les obs- tacles de la censure sous les différents régimes.
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REGARDS SUR DES FILMS INVISIBLES / LES AUTEURS
Anca DAMIAN a étudié la direction de la photographie à Bucarest. Son second long-métrage, un documentaire d’animation, Le voyage de Monsieur Crulic, a obtenu de nombreux prix internationaux dont le Cristal du long-métrage à Annecy. La montagne magique est son quatrième film.
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Laura WADDINGTON, cinéaste nomade qui auto- produit ses films et dont Chroma a programmé, il y a quelques années, Border, tourné à Sangatte.
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Christine SEGHEZZI est née au Liechtenstein. Après des études de théâtre, cinéma et lettres allemandes à Vienne, Autriche
et à Paris, elle travaille comme metteur en scène et collaboratrice à la mise en scène au théâtre et à l’opéra.
En 2004, elle suit la formation à la réalisation documentaire aux Ateliers Varan et réalise le court-métrage Chair de ta chair. Suivent les films : Minimal land, Stéphane Hessel, Une histoire d’engagement, Avenue Rivadavia, Insomnies et
son dernier film Histoires de la plaine.
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Nader Takmil HOMAYOUN, cinéaste et scénariste d’origine iranienne Nader Takmil Homayoun est né à Paris en 1968. Il fait des études de lettres en Iran et y travaille comme journaliste et critique de cinéma. Puis il décide de s’installer en France et de passer le concours de la Femis en 1993. Diplômé en 1997, il débute sa carrière cinématographique en alternant documentaire et fiction. Téhéran (2009) son premier long-métrage a obtenu le prix de la semaine de la critique à la Mostra de Venise et le grand prix du jury au Festival Premiers plans d’Angers en 2010. Il a réalisé également C’est pour bientôt (2002), Les pieds dans le tapis (2015).
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José VIEIRA réalise depuis trente ans des films sur l’histoire de l’immigration portugaise en France, sur sa propre histoire. José Vieira, né en 1958 au Portugal, est arrivé en France en 1965 et a passé une partie de son enfance dans le bidonville de Massy, au sud-ouest de Paris. Comme il le dit dans ses films, c’était une époque où la France accueillait les étrangers à chantiers ouverts, mais les logeait dans des taudis. Est-ce différent aujourd’hui ?
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François CAILLAT réalise des films à la frontière du documentaire et de l’essai. Il a tourné, pour le cinéma, deux longs-métrages sortis en salle : Bien- venue à Bataville (2008) et Une Jeunesse amoureuse (2013), et pour la télévision (Arte) plusieurs documentaires de format long, notamment : La Quatrième génération (1997), L’Homme qui écoute (1999), Trois Soldats allemands (2001) et L’Affaire Valérie (2004).
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Marcell GERÖ, né en Hongrie en 1978, a fait des études universitaires de français, de cinéma et d’histoire à Budapest. Son film de diplôme, KoCoS (Shock), présenté dans des festivals internationaux, a remporté plusieurs prix (Potsdam, Milan, Porto, Budapest). Ses études terminées, il cofonde la Campfilm, société de production basée à Budapest. Après avoir produit un certain nombre de courts- métrages documentaires et fictionnels, il réalise son premier long-métrage Les Fils de Caïn.
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Sara LÁSZLÓ, diplômée de l’Université de Théâtre, Cinéma et Arts de Budapest, a suivi des études à la Faculté des producteurs à l’ ESRA à Paris. Stagiaire à la Société de production Les Films du Poisson, co-fondatrice de Campfilm, elle est actuellement en doctorat à l’Université de Théâtre et Film-Arts de Budapest.
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Samedi 26 novembre à 14h
Ciné-Poche
SOUVENIRS D'UN FUTUR RADIEUX
Réalisation : José VIEIRA
2014, 78 min
Regard croisé sur deux bidonvilles, à 40 ans d’intervalle, construits sur un même territoire, hors ville, près de Massy.
"Nous habitions un bidonville par temps de croissance, de plein emploi et d’avenir prometteur : c’étaient les années 60. Ils vivent dans un taudis dans un climat de crise, de chômage et d’exclusion. Ils viennent d’une région rurale où il n’y a pas de travail, où ils n’ont pas de terre. Ils fuient une de ces démocraties libérales où les plus démunis n’ont aucun droit. Nous avions fui une dictature où les grands propriétaires terriens étaient de véritables seigneurs féodaux. Nous venions du Portugal, ils viennent de Roumanie."
Le réalisateur creuse le présent de ce bidonville en quête d’un passé disparu, celui de son enfance, et en retour, cette expérience passée lui donne un regard singulier sur ceux qu’il filme.
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AUX ÉCRANS DU RÉEL
Festival de films documentaires
17 ème édition
Samedi 26 novembre à 16h30
Ciné-Poche
UNE JEUNESSE AMOUREUSE
Réalisation : François CAILLAT
2012, 105 min
Le narrateur raconte sa jeunesse amoureuse dans le Paris des années 1970 : récit d’une histoire intime autant qu’histoire d’une génération et aventure universelle. Cinéma de l’entrelacement, au montage musical et sensible. Le présent des images et des sons vient évoquer avec justesse une idée, un souvenir, une passion : fenêtres closes, noms de rues où chacun peut retrouver les traces sur lesquelles s’inscrit la mémoire de l’intime.
Un vertigineux voyage dans le temps et l’amour.
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Samedi 26 novembre à 20h45
Ciné-Poche
FILS DE CAÏN
Réalisation : Marcell GËRO et Sara LÁSZLO
2014, 104 min
Pali, Jozsef et Zsolt, meurtriers de quatorze et quinze ans, ont passé une grande partie de leur vie dans les prisons de la Hongrie communiste. Des vidéos d’archives remontant à leur incarcération nous montrent les trois adolescents confrontés à leur crime. Trente ans après, ayant payé leur dette, ils cherchent à trouver leur place dans une société fort changée.
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Dimanche 27 novembre à 10h30
Ciné-Poche
DE L'ENCRE SOUS LA PEAU
Réalisation : Suzanne CHUPIN
52 min
Longtemps subversif et infamant, le tatouage est entré dans les moeurs. Qui mieux que lui pour parler du corps contemporain ? Bien loin du voyeurisme ou de la curiosité exotique, le film creuse de façon très sensible, le rapport personnel et intime au corps et à ce mode d’expression.
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dimanche 27 novembre à 14h
Ciné-Poche
PERMIS DE TUER
Réalisation : Agnès PIZZINI
61 min
Le phénomène d’autodéfense n’est pas nouveau, mais la façon dont notre société s’en empare aujourd’hui, interroge. Plus d’un million de likes en soutien au bijoutier de Nice, des peines légères administrées par les jurés de Cour d’Assises aux hommes qui se sont fait justice ; tout semble aller comme si l’idée d’homicide justiciable faisait son chemin.
Entre légitime défense et autodéfense, la frontière est aussi fine que complexe. Est-ce le signe d’une fracture profonde dans notre société en crise ou le sentiment exacerbé d’insécurité ?
La réalisatrice participe au débat par ce documentaire au cœur d’un procès exemplaire.
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Dimanche 27 novembre à 16h
Ciné-Poche
LA DEUXIÈME NUIT
Réalisation : Eric PAUWELS
75 min
À la mort de sa mère un cinéaste réalise un film pour voir à quel point cette disparition a changé sa vision du monde. C’est l’occasion pour lui de revenir sur la relation qu’il a entretenue avec elle : une relation qui a fait de lui un individu libre en tant qu’homme et en tant que cinéaste.
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